J’aimerais composer une mélodie sur toi
Emprunter ma Lyre pour quelques doigts,
Or, ta beauté ne s’écrit pas
Elle vit en toi comme une joie
Un jour sans nuage, sans loi
Sans te faire un quelconque effroi
Les poètes et les bardes
Fleurissent autour de toi
Les balades et les arbres.
La brise du vent qui tournoie
Telle une ombre sous tes pas,
Tel un toit qui te garde
Mais ta beauté ne s’enfuit pas
Elle pousse et s’étend loin de chez toi
Comme ces siècles louant les vaillants Rois.
Ainsi, les montagnes et les bois lui confèrent une voie
Grace à qui, elle arriva même jusqu’aux bourgeois
Et, contemplant ce mirifique mirage, restèrent pantois
Un tableau de plus pour une beauté si vantarde
A contempler pour tant d’habiles maladroits,
Dont la langue se pend de manière lézarde
Face à tant de désarroi.
C’est en résumé une fête de bon aloi
D’avoir une vue aussi veinarde,
Que Toi…
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©Oscar Main-Morte