Souffle de vie – Colette Guinard

SOUFFLE DE VIE

Pendant des années ton souffle suspend notre vie,
Sans lui nous serions déjà partis dans un ailleurs ,
Tu nous entraînes dans les sommets les meilleurs ,
Attachés à un fil où marionnettes dans l’infini

Nous succombons à ta volonté à ta raison,
Si nous voulons respirer des centaines de saisons,
Vivre une destinée heureuse vers l’aventure,
Où aimer sentiment magique sera notre futur.

Oublier notre passé, nos angoisses d’hier,
Dans nos cœurs elles restent éphémères,
Suivre en paix ce chemin de liberté révélatrice,
Dans un frisson où l’âme sera seule actrice.

Anges descendus du ciel, cette envolée lyrique,
Murmure à nos oreilles, avec les Dieux,
Soyez vous humains à l’avenir très heureux,
Dans ce bonheur féerique, intuition symbolique.

Texte de Colette Guinard

Nombre de Vues:

72 vues
Colette Guinard

Colette Guinard (880)

Je suis mariée à Jean depuis 63 ans ,nous nous sommes connus gamins 14 et 17 ans , nous nous aimions d’un amour idyllique qui avait enrichi ma vie et m’avait donné des ailes ,de l’inspiration pour la peinture, la sculpture, la poésie , je suis en fauteuil roulant depuis un
A V C, datant de 2007, Jean m'a totalement abandonnée à ce moment là, après une forte dépression.
Jusqu'ici, je vivais dans une résidence seniors afin d’être proche de mon époux qui lui, est en face dans un Ehpad depuis 3 ans,en fauteuil roulant lui aussi, ayant fait un très grave A V C, il a perdu toute son autonomie mais garde intact son intellect ce qui nous permettait de vivre quelques bons souvenirs ensemble, lui ayant accordé mon pardon , sur ces années perdues depuis mon A V C !
Mais là j'ai besoin d'espace, alors, je vais rejoindre mon fils cadet Laurent afin de vivre définitivement à ses cotés au Maroc, quant à mes enfants d'ici et mon époux je les contacterai à la webcam

Nos quatre enfants nous ont donné une grande famille .Malgré un chemin difficile, rien ne vaut la vie, elle mérite d’être vécue

S'abonner
Me notifier pour :
guest

6 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Guy André Talon
Membre
19 novembre 2021 12 h 36 min

J’aime vos peintures où souffle le vent de l’évasion et vos poèmes courageux. (Woodworth nous le dit dans un poème intitulé “Splendor in the grass” – qui est aussi le titre original d’un film très émouvant de Kazan : “La fièvre dans le sang” – : nous ne retrouverons jamais la splendeur de la fleur dans l’herbe (la jeunesse), il faut faire avec ce qui reste… Ce n’est pas très gai, mais comment faire autrement ?)
Par ailleurs, j’aime aussi, comme vous, le musette. Je l’ai connu et dansé dans ma jeunesse de fils de mineur dans une petite ville minière du Centre de la France où l’accordéon était roi. Je l’ai connu dans les parquets-salons, les dancings, et, plus tard, dans les bals-musettes de Paris où des couples dansaient en toupie : c’était merveilleux. Il reste “Le Dénicheur”, toujours gagnant, que chantait la môme qui n’était pas encore Piaf, et tant d’autres belles chansons… et Simone Réal, la dernière chanteuse du musette, que j’ai connue, qui fit les beaux jours du “Tourbillon”, rue de Tanger, et qu’on peut encore voir sur “You Tube”… Bien à vous, Guy André Talon (André Nolat)

Michel Leutcha
Membre
17 novembre 2021 20 h 11 min

Merci Colette, pour ce beau partage sur le souffle de vie. Bonne et heureuse nuit.

Martyne Dubau
Membre
17 novembre 2021 10 h 04 min

que la liberté soit
et la liberté fut …(adaptation, sourire )
car on sait bien que la liberté …
mais celle d’aimer nous appartient *

joli jour à vous Colette