Poème pathétique
Les rivières avides
De l’eau coulante
Pleurent la chair aride,
Les nappes d’eau s’épuisent et vides.
Poème pathétique
Les écrits satiriques
S’acharnent de mots mordants
Les passants s’émeuvent,
D’une muse qui ose.
Poème pathétique
J’entends aboyer
Les chiens errants,
J’ai compris de leur conation, qu’ils ont peur
Des chasseurs sans cœur.
Poème pathétique
Mes larmes se sont suicidées,
Dans la boite secrète,
Des paupières logent,
L’imaginaire fertile plane et songe.
Poème pathétique
L’intelligence vorace
Casse la tête de la bonté
Surface, l’humoriste est triste,
Il se saoule du bistrot des mots maux.
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© Fattoum Abidi – 19.7.2018
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