(poème adressé à Jésus)
Parfois je suis si cruelle envers toi,
Je te minimise, je te dévalorise,
Je te méprise, je te brise…
À défaut de te voir avec les yeux de la foi,
Aussi bien, qu’à la folie, je t’aime !
C’est cela la vaine condition humaine !
J’ai peine à comprendre,
Ce mécanisme, cet absolutisme,
De tous ces transferts d’affects… Mais pourquoi ?!
Tu vois, à chaque fois, en elles, je te vois,
Et je les aime tant bien que mal,
Comme si c’était toi à chaque fois !
Et d’une amertume souvent, me laisse sans voix…
Par quelle nouvelle échappatoire, par quel manque de foi,
Je vais encore trouver où épancher mon émoi !
Ce désert sordide : ce manque de toi,
Me fait commettre toujours les mêmes péchés contre Tes Divines Lois !
De ce carcan abominable et douloureux parfois,
De ce marasme indélectable, je ne m’en sortirai jamais sans toi !
Myriam de Jésus, dans l’Esprit, le 28/08/2016