Mes rides – Zahia ELIKER

photo_1308778442667-1-0Chaque ride trame une histoire

Et un parcours de combattant

Elles devinent dans un sillon profond

La peur de l’infini qui n’est pas choisi au hasard

Des traces de peines, de souffrance

Et une ride de pluie, une ride de soleil

Et comme ça je regardai mon jardin

A partir de l’espoir et la confiance en soi

Je restai optimiste et

Je n’attendai personne pour me consoler-

Une ride je l’ai faite en creusant profondément

 Pour chercher une source qui m’a aidé à me revitaliser

Une ride qui ne s’incline pas devant l’injustice.

Une ride qui n’attend rien des autres,

Seulement de l’aide de mon seigneur le tout puissant

Une ride d’espérance voir le bonheur de mes enfants

Chaque ride parle d’elle-même

Et trace une histoire de mon enfance

Une belle enfance innocente

Et un jour un changement me l’a bouleversé

M’a rendu fragile et oublié

Une ride de mon destin et

Une ride qui ne regrette rien

Une ride de névralgie causée

Par l’absurdité des gens

Mes rides ne m’angoissent pas car

Elles sont toujours témoins de mes angoisses

Amené par des injures, de l’indifférence,

D’inégalité et de l’injustice

Zahia Eliker

Droit d’auteur réservé

Nombre de Vues:

36 vues
Zahia Eliker

Zahia Eliker (12)

Ingénieur d'état en bureau d'études en construction mécanique, j'ai parcouru une longue expérience professionnelle chargée des études et assistante de recherche dans les travaux normatifs. J'ai rencontré dans la vie du travail, ses avantages et ses inconvénients et notamment devant l'inégalité, beaucoup de pression et une peur de perdre le travail. Je rends hommage à mon mari qui m'a aidé à concilier le travail et notre vie familiale. Je pratique de la natation. En retraite depuis quelques années, j'ai décidé de reprendre ma passion à la littérature française, de faire connaître mes ouvrages et de rencontrer des gens avec la même passion dans l'âme. Mais aussi pour me soutenir à élargir mes connaissances et de les partager.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

4 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Invité
9 juin 2016 2 h 02 min

L’apaisement provient de soi, Zahia … Les encouragements calment l’angoisse un instant, pas plus …
L’effacement, l’amnésie voilà les remèdes … Au risque de me répéter “le passé est défunt” …. Nous sommes vivants : vivons !!!
C A R P E D I E M
Amitiés

Invité
30 mai 2016 18 h 32 min

Bonsoir Zahia, J’aime beaucoup votre texte. Où l’on se reconnaît. Les rides, une à une, comme les pages d’un livre. Raconte
tout une histoire d’une vie ! Très joli. Amitiés