Mélanie Colie…
Je vais oublier le son de ta voix
effacer ton visage
que je ne connais pas
prendre un nouveau virage
ou tu ne seras pas
oui je te promets
d’être bien sage
Mélanie Colie, jolie Mélanie…
je vais oublier ces moments
instants d’éternité
ou presque, main dans la main
et quelque soit le temps
nos jolies promenades
ou parfois, imaginer demain
mais ce sera sans toi
Jolie Mélanie, ma mélancolie
maintenant je le sais
j’en ai la certitude
que reviendront bientôt
que reviendront trop tôt
l’absolue solitude
et l’infini désert
qui font mes habitudes
au fond de ce cratère
Mélanie Colie, Mélanie Colie…
pas de main dans la main
les doigts entrelacés
pas de regards furtifs
des yeux a embrasser
j’ai guetté ton sourire
j’aurais aimé ton rire
il n’y aura pas demain
de tendresses festives
Mélanie Colie…
je sais déjà
quand tu vas t’éloigner
je sais déjà
combien à moi
ta présence va manquer
ta voix était troublante
comme cette pluie cinglante
qui parfois nous portait
j’en garde le souvenir
qui trop tôt s’estompera
et j’oublierai ton rire
que je ne connais pas
et j’oublierai ta voix
mon Dieu ta voix…
Jolie Mélanie, Mélanie jolie…
j’ai révé,
j’ai rêvé à nouveau
de la chaleur
d’une âme aimée
de la douceur
d’un corps à mes cotés
de mes bras je l’ai enveloppé
oui dans mes rêves,
vous avez dormi à mes cotés
oui dans mes songes
tendrement, doucement
je vous ai embrassée
ce n’était qu’un mensonge
qu’à moi seul j’avais fait
Mélanie Colie, ma mélancolie…
comme une derniére fleur
qui s’offre
à la rosée du printemps
une porte enfin qui s’ouvre
sur un amour naissant
comme les yeux d’un enfant
hésitants, hésitants…
je regarde la lune
aux milles étoiles
comme un soleil repeint
en miroir sur ma toile
vous n’etes plus là
et j’ai si mal
je vous cherche partout
dans ce triste brouillard
d’amertume et de voiles
personne ne te connait ??
j’ai beau crier ton nom
Mélanie , Mélanie jolie…
personne ne me répond
adieu mon bel amour imaginé
un dernier rêve pour ne pas te quitter
il ne restera que ma mélancolie
Mélanie Colie …Mélanie Colie
Mélanie jolie, jolie Mélanie…
je sais seulement
que j’aurais su t’aimer
si tendrement à t’en serrer le cœur
si doucement pour oublier tes peurs
oui j’aurais pu t’aimer
et t’emmener au pays des douceurs
Mélanie colie, Mélanie colie…, ma mélancolie
oui je vous aime, mais ne peux vous l’avouer
au risque de vous perdre …
ce que je ne pourrais supporter
j’aurais voulu vous séduire
vous emporter
dans un tourbillon de désir
j’aurais aimé que vous m’aimiez
je vous oublierai peut-être
ou je ferai semblant
peu m’importe les fêtes
ou vous irez dansant
je vous vois me quitter
le cœur en paix, l’âme au repos
vous allez me manquer
non ne parlez pas, ne dîtes rien
je vous en prie
pas de promesses que vous n’sauriez tenir
ce n’est pas digne de vous
vous valez mieux que cela
non ce n’est pas grave
de vous savoir heureuse
non ne parlez pas
ne dîtes rien, je vous en prie
je veux vous voir partir
vers d’autres horizons
pour de nouveaux sourirs
au revoir Mélanie, Mélanie Colie
au revoir…
Etienne Delépine Décembre 2020/Janvier 2021
Beau partage teinté de mélancolie. J’y vois de la noblesse et une certaine abnégation dans la douleur.
Laisser partir…l’autre…coûte mais enrichit et permet d’avancer.
Merci, Étienne.
Quel beau partage poétique Etienne, merci !
J’aime beaucoup votre style et ces mots simples qui glissent à la lecture avec de très bons clichés.
Nous avons hâte de découvrir vos autres textes.
Bien à vous,
Alain