Abîmée dans ses pensées le cœur abattu,
Une créature, aux beaux cheveux
Humides de rosée flottant au vent,
Esseulée sur le vieux pont,
Dégageait des soupirs à peine audibles
Qui fendent le cœur et le criblent
Pauvre âme au regard éploré !
Je l’imagine sur sa petite voile
Délaissée au milieu des flots rageurs,
Sous un firmament sans étoiles,
Fouillant des yeux l’horizon lointain
En quête d’un havre serein.
Pauvre désespérée aux rêves brisés !
Plongée dans un abîme de souffrance,
Indifférente aux heures qui défilent et trépassent,
Elle demeure là,
Errant dans un labyrinthe de silence.
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Merci, pour ce partage poétique décrivant une situation pathétique à laquelle on ne peut rester insensible !