Sonnet
L’exil familial
Exilé par les miens ; Oncles, Tantes, Parents,
Bien loin de mon Terroir, je survis en solitaire,
La raison de mon rejet, restera un mystère,
Ni parrain, marraine, je suis pas leur enfant…
J’ai comme un goût amer, en dedans, que du noir,
Pas un seul d’entre eux, ne m’a donné asile,
Un de trop sûrement, pas assez fort ou habile,
Malgré moi, en damné, je larmes certains soirs…
Direction l’orphelinat, église de pacotille,
Pour cette “famille“, je n’étais qu’une brindille,
Gars soumis aux lois, des plus fort, des brutes.
Pensionnat de prison, religion de malheurs,
Détruira l’enfance, troublera l’adulte.
Chargés de vils fracas, sur enfants si mineurs…
– © – 2018 – YJAL –
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Un texte triste et fort qui prend aux tripes tant il est bien écrit. Bravo et merci pour ce partage… et cette émotion.
Merci pour ce joli texte aussi triste que touchant. Bonne journée. Simone.