Vers le bas de la ville, ai-je regardé là ?
La journée a passé et je me suis blessé
Au chagrin des statues qui vert-de-gris pleuraient,
Dans le bassin, –silence,- pas un bruit sous mes pas.
J’ai contemplé au loin le reflet du soleil,
Sur les toits de ma ville et tous mes sentiments
Sont restés sans appels comme un écho de miel,
Il y a des fuyants, est-ce l’ennui latent ?
Un désir indécis qui dessine et éclaire,
Comme un jour de printemps, tous mes las sentiments
Sur les terres amours, -dans mon cœur, dans ma chair !-
Combien de cette aire et de cette terre –l’enfer !-
Et malgré cette envie d’aimer passionnément,
En devrais-je payer le prix de nos jours fiers ?
©.Hubert-Tadéo Félizé – 12/09/2018
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Très beau poème, parfois nos appels restent sourds, merci pour le partage, avec mes amitiés