Le silence de nos appels – Hubert-Tadéo Félizé

Vers le bas de la ville, ai-je regardé là ?

La journée a passé et je me suis blessé

Au chagrin des statues qui vert-de-gris pleuraient,

Dans le bassin, –silence,- pas un bruit sous mes pas.

J’ai contemplé au loin le reflet du soleil,

Sur les toits de ma ville et tous mes sentiments

Sont restés sans appels comme un écho de miel,

Il y a des fuyants, est-ce l’ennui latent ?

 

Un désir indécis qui dessine et éclaire,

Comme un jour de printemps, tous mes las sentiments

Sur les terres amours, -dans mon cœur, dans ma chair !-

Combien de cette aire et de cette terre –l’enfer !-

Et malgré cette envie d’aimer passionnément,

En devrais-je payer le prix de nos jours fiers ?

 

©.Hubert-Tadéo Félizé – 12/09/2018

 

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Hubert-Tadéo Félizé

Hubert-Tadéo Félizé (37)

Recueils :
2012 - Traces d'émoi
2013 - Le verger des larmes
2013 - Le labyrinthe des âmes
2014 - Divine face obscure de la lune
2014- Les coeurs immergés
2015 - Passeur d'émotions

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1 Commentaire
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Invité
19 septembre 2018 9 h 29 min

Très beau poème, parfois nos appels restent sourds, merci pour le partage, avec mes amitiés