D’un amour fou – Hubert-Tadéo Félizé

J’ai posé mon regard vers cet amour spirituel Qui encense dans cet univers doux et parallèle D’une âme à une autre âme, tout l’amour Qui brille et brûle comme le premier jour. J’ai du sang qui bat dans mes veines, pulsations Silencieuses en moi, qui se mélange au rythme fatidique Du lierre qui enserre mon … Lire plus

Le rythme de la vie – Hubert-Tadéo Félizé

L’amour vient du ciel azuré Des anges déchus qui se reposent Sur des sièges cotonneux rêvés Et nous méditons aux rythmes de la pluie qui se pose. Sans laisser d’adresse, le soleil s’est éloigné Au pays du couchant nous laissant une dose De bienveillance à nos regards évaporés, Et le philosophe distille lentement sa prose. … Lire plus

Dryades et Sylvains – Hubert-Tadéo Félizé

Quelques dryades traversent les bois, Sautillant avec leurs flûtes de Pan, Dansent avec les Sylvains, ma foi, Pour une divinité, une déesse, offrant Leurs musiques, leurs rires et leurs douces folies Au vent, escadrons vêtus de guenilles et de haillons, Courent à travers les bosquets, contemplent les rayons D’amours composés de dryades et de Sylvains … Lire plus

Le silence de nos appels – Hubert-Tadéo Félizé

Vers le bas de la ville, ai-je regardé là ? La journée a passé et je me suis blessé Au chagrin des statues qui vert-de-gris pleuraient, Dans le bassin, –silence,- pas un bruit sous mes pas. J’ai contemplé au loin le reflet du soleil, Sur les toits de ma ville et tous mes sentiments Sont restés … Lire plus

Harmonie d’outre-tombe – Hubert-Tadéo Félizé

Comme un soleil couchant, – chrysalides sinistres, Ô pensées dormantes, dansent tes noirs ténèbres, – Je me glace de toi d’où rejaillit mon bistre, Teint du zéphyr, -miroir de proses, – si funèbre. Voilà douce folie qui me lie au vertige, D’une danse macabre et prenne leur essor, Qui vient d’un désastre, d’un terrible prodige, … Lire plus

Une ballade avec vue sur le bassin de Thau – Hubert-Tadéo Félizé

Le disque lunaire se levait déjà au dessus de l’étang de Thau, juste devant se profilait le mont Saint-Clair et son parc où j’aimais errer par les nuits chaudes d’été. Je n’avais que pour seule famille, ma guitare de fortune qui m’accompagnait en ce temps là. J’aimais jouer jusqu’à la nuit tombée des airs d’ici, … Lire plus