Le buisson ardent
Brûle en toi
Celui de tous
Nos combats
En pompier pyromane
Je déclare ma flamme
Sur l’enfer de nos désirs
Satan s’adonne aux plaisirs
L’ange ainsi déchu
N’a plus de retenu
Prêt à bruler ses ailes,
Monter au septième ciel
Sur ce lit de braise,
Un vent de passion
S’empare de toi
Ce dégage une fournaise
Qui prolonge nos ébats
Le soldat du feu
Reprend alors le combat
Le Lance l’eau du Graal
Semble trouver la voie
Le bien qui fait mal
Fait sa profession de foi
Etablissement de la lance,
Éteindre le feu immense
Qui envahit tes escalopes
Jusqu’aux trompes de Fallope
Le buisson ardent
Arrosé copieusement
Le grand incendie…
Et maintenant circonscrit
J-S
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Très beau feux éteint par ce pompier volontaire.
Bravo à vous.
Anne
Merci à vous mon cher Brahim pour ce commentaire élogieux. Pompier volontaire pendant 22 ans, ceci explique peut être cela. Bonne soirée à vous. Amitiés poétiques. Joël
Très beau poème où le pompier pyromane utilise une technique dont il a le brevet d’invention : éteindre le feu par le feu ! Il fallait y penser . Merci, cher ami, pour ce partage que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire !