Esseulée
Au milieu de sa petite chambre
Baignant dans la pénombre,
Celle qui me donna la vie,
Dormant de son dernier sommeil
Refusait de me parler…
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Elle était là devant moi
Dans son suaire blanc laiteux
La face voilée,
Plongée dans le silence et l’immobilité,
Morte de sa belle mort.
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Et tandis que du coin des paupières
Suintaient mes tristes larmes,
La mort dans l’âme,
Je progressais à pas feutrés
Vers ce lit de bois sur lequel elle quitta
À tout jamais son toit…
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Et moi, désarmé et impuissant
Sous le poids de cette douleur cruelle
Me déchirant les entrailles,
Me fendant le cœur,
Je m’inclinais…versant sur elle
Des flots de pleurs.
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©Abdelghani Bouhadjar – 18/07/2018
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Un texte fort dont la breveté renforce la puissance. Merci…
Beau et fort touchant merci que son âme repose en paix.
Je compatis à votre tristesse et à celle de toute la famille
Merci pour ce partage poétique triste et émouvant. Je sais ce que c’est, pour avoir connu une situation identique : c’était le jour de “L’adieu d’une héroïne”
Je compatis à votre douleur.
Merci pour ce partage très émouvant.
Chantal