LA POESIE N’A PAS DE CLIENT (dixit Léo Férré )
Ah, qu’il est dur de n’être pas Rimbaud !
« Chateaubriand ou rien… » a dit Victor Hugo.
Pour moi, ce sera rien, merci…
Songez quelle chance inouïe,
De n’être pas poète en ce siècle marchand,
Où la poésie n’a pas de client !
Notez, ça tombe bien, elle n’en a pas besoin,
Car elle est à la fois la semence et le fruit
De ceux qui sans arrêt se torturent l’esprit
Pour savoir si tel vers a tel nombre de pieds,
Et donner à leur prose l’allure de quatrain.
Ah, qu’il est bon, qu’il est doux, de s’éveiller matin
Et de ne pas léguer à la postérité
Sonnets, Odes, Ballades, Rimes et Alexandrins.
Mais partir chaque jour, dans l’Aube tant chantée
Et librement, aller s’accrocher à ses rêves…
A l’usine , au bureau, à l’atelier….
©M Combernoux
Être Marie Combernoux, c’est déjà pas mal ! Merci, votre poème me plaît beaucoup.
merci Anne,Fattoum et Christian ,contente que ça vous ai plu
Amialement
MARIE
j’aime beaucoup, très belle écrit…
Anne
Bravo Marie très beau poème bien inspiré.
Une profession de foi magnifiquement écrite. Bravo, Marie.