Dans le jardin de l’enfance, j’ai cueilli quelques framboises. Elles avaient le parfum de la solitude, la douce fragrance de ma nostalgie. . Mes mains noyées de ciel étaient pleines de leur sang rougeoyant comme celui de l’aube, comme l’ambre de l’aurore. . Je m’en suis fait un collier de fruits rouges autour de mon cou qui gardait la trace d’un soleil calciné qui m’avait marquée à jamais.
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Sur mon sentier de rocaille que j’arpentais en silence, telle une funambule effarouchée, telle une égarée, dans l’oubli de ma peine, j’ai laissé tomber ces perles de rubis tombées de la nudité de mon corps déchu de reine. . ©Alix Lerman Enriquez |
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