A l’ombre des Platanes
On traîne ses tatanes,
Le Soleil des heureux
Ne brûle pas pour eux !
A l’ombre des Tilleuls
Tant de cœurs sont si seuls
Qu’ils ont peur qu’on les prenne
Dans la fureur urbaine !
A l’ombre des Bouleaux
Le potage est à l’eau,
C’est si lourd le chômage
Jusqu’au dernier étage !
A l’ombre des Charmilles
On vit tous en “famille”,
Nul écho n’est secret
Pour les murs indiscrets !
A l’ombre des Troènes
Les graffiti de haine
Des mômes à problèmes
Hurlent sur les tours blêmes !
A l’ombre des Lavandes
La jeunesse appréhende,
Loin des bancs de l’école,
Un futur sans alcool !
Mais à l’ombre des Hêtres
On rêve à sa fenêtre
D’un bien-être sans bornes,
Loin des immeubles mornes !
©Extrait de mon second recueil de poèmes “Le miraculé”,
publié chez Chloé des Lys : http://www.editionschloedeslys.be
Auprès de mon arbre je vivais heureux, disait Maître Georges ! Je le suis d’autant plus depuis que vos vers m’ont bercé. Merci pour ce partage.