Comme le gant retourné
Coté cuir, coté satin
Selon le froid de la journée
Chaud à midi, froid le matin
Au printemps le cœur s’éprend
Pour un autre qu’il croit connaitre
L’amour règne comme un tyran
De la raison il est le maître
En hiver le cœur a froid
La raison prend le pouvoir
L’idole aimée autrefois
Ne sait plus nous émouvoir
Ce qui nous porta hier
Vers cet autre si différent
Aujourd’hui nous exaspère
Ses défauts exagérant
Les sentiments, bulles de savon
Humeur tournant au gré des heures
Si dans le sable nous les gravons
Nous dessinons notre malheur
Mais si un jour nous décidons
De garder au chaud notre cœur
Pour aimer en toutes saisons
C’est la recette du bonheur
J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.
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Aimer à longueur d’année, c’est ça l’important ! J’allais dire “C’est la rose, l’important” comme disait le poète. Si l’autre, celui qui a eu la chance d’être aimé, s’est montré indigne de cet amour, c’est lui le perdant ! Pas vrai ?
Amicalement.