Une envie de vivre qui soudain se dérobe, De cette âme endormie réveillée à l’aube. Par l’esprit tourmenté, d’une vie à souffrir Fuir sans se retourner et peut être mourir. Ces larmes sans fin d’une tristesse infinie, Une voix rauque, de douleurs qu’elle crie La rage se fait vive de cette vie en enfer, De s’y être brûlée et d’avoir trop souffert.
Cette vie tourmentée d’un orage de haine, Coule tel un poison au creux de ses veines. Remplissant son cœur de cruels soupirs, Qui la font pleurer au moindre souvenir Elle se rappelle alors une enfance falsifiée, Qu’elle voulait rêver mais qui fut bousculée. Reviennent en elle d’autres images cruelles Celles du destin funeste, de son âme jumelle Les mots se hurlent, d’autres qui s’écrivent Des lignes se forment, en un texte qui revit S’ expriment en poème souffrances endogènes, Pouvoir mieux guérir, être enfin plus sereine. Une vie trop cruelle sans celui qu’elle aime Absence en souffrance, cœur qui s’enflamme Larmes qui coulent sur pommettes saillantes Courage qui revient de n’être plus défaillante. Retrouver ainsi ces sentiments de bonheur, Enfouis dans une âme aux tristes couleurs, Puis elle voit renaître de nouvelles envies, Aider ceux qui souffrent, sans aucun répit.
| Donner de l’amour, à de pauvres réfugiés Nobles sentiments, mais surtout pas la pitié. Offrir son cœur, pour atténuer la misère, Et devenir pour eux, cette amie salutaire Enfin pouvoir redonner, du sens à la vie, Ne plus se sentir comme un être en survie. Enfin découvrir à nouveau plaisir et envie, Et redevenir à nouveau, maîtresse de sa vie. Prendre la plume pour guérir les maux, En de belles proses faire jaillir les mots. Qui l’apaisent puis réchauffe son coeur Quand il devient gros de tant de douleurs Il faut pour le faire beaucoup courage. Et c’est bien ainsi que l’on tue la rage. Pour peut être guérir de ce geste cruel, Celui qui la prive d’un amour fraternel. Ni dieu, ni maître, surtout pas se soumettre Devise d’anarchiste qui éveille tout son être Une totale liberté comme seule dynamique Dans une société qu’elle juge trop cynique C’est pour elle que s’écrivent ces verres. Cet esprit rebelle d’un être exemplaire Artiste dans la vie et belle âme stellaire Elle ouvre son âme pour être solidaire. ©2018 JL Richevaux |
Une envie de vivre qui soudain se dérobe – Jean-Luc Richevaux
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