L’inspiration du cœur naît à travers son regard.
Il vient et dissipe aussitôt la vie de mirage.
L’immatérielle lumière retentit dans le noir
Et diffuse à travers les barreaux de sa cage.
La raison pour laquelle il se dilate et brille.
Par le biais de nos rétines pour passer le message,
Sans mouvement oculaire, juste un point de pupilles,
Qui dessinent dans le ciel quand disparaît le langage.
Deux globes s’écrasent et forment des cratères.
Les gens se croisent mais rarement s’émerveillent,
Visent les visages des corps qui sont des univers.
Croire en la lueur de nos rêves ou celle du réveil.
Le jour et la nuit ne sont pourtant pas parallèles
Et les planètes ont des trajectoires sans désastre.
Sommes-nous morts sous notre forme matérielle,
Si tant d’âmes sur terre ne sont pas des astres ?
Sommes-nous vivants durant notre long sommeil ?
Que vivent ceux qui prennent le grand départ — et nous dévastent.
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