Tu leur diras, n’est-ce-pas, la douceur de ma peau
Et tu leur confieras tout cet amour en moi
Puis combien j’ai lutté pour garder le plus beau
D’un destin trop mal enchanté bien avant toi
Tu leur liras, n’est-ce-pas, la teneur de mes mots
Et toutes ces larmes si longtemps contenues
Pour ne pas réveiller la douleur dans leurs dos
Et respecter la mère qu’ils avaient attendue
Tu leur diras, n’est-ce-pas, cette femme que tu as vue
Et puis l’enfant perdue à laquelle tu as cru
Peuplant de ton doux rire tous mes sourires
Tu leur diras, n’est-ce-pas, combien je l’ai aimée
Cette vie que pourtant j’ai souhaité déserter
Mais qu’on ne peut grandir sans parfois en souffrir
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poème que m’émeut… sans que je sache dire pourquoi… sauf que c’est très beau. Merci Martine