SOLITUDE Aucun échange ,personne à qui parler Quel fardeau à porter Je voudrai rejoindre l’altitude Là, où on peut encore rêver Plus que regarder de tous cotés Là ,où une main serait tendue Là ,où le verbe pourrait se conjuguer Là ,où deux êtres sauraient s’aimer Ne peut-on échapper à cette habitude Où ,inconsciemment on … Lire plus
Votre corps, Madame, a l’âge de vos artères et doit bien souvent vous le rappeler au cas où vous l’oublieriez. Mais la flamme qui brille dans vos yeux quand vous évoquez votre jeunesse passée et préparez votre avenir vous ramène à votre adolescence, alors le poids des années qui vous pèsent et vous oppressent n’a … Lire plus
Face à tous mes absents je me sens démuni, La solitude m’oppresse, il est lourd le fardeau, La lassitude m’entraîne dans un sommeil profond. Mes enfants sont allés faire à leur tour leur nid, Mes parents m’ont laissé porter haut le flambeau, Mes amis sont partis vers d’autres horizons. Le temps qui court trop … Lire plus
Ce soir mon cœur est froid Mon feu n’est plus que cendres Je ne suis plus le roi Même pas bon à me pendre Ce soir mon âme est vide Mes pensées me désertent Je ne suis plus lucide Et mon corps est inerte Les démons du passé Ces loups venus de loin … Lire plus
JEUNESSE ECARTELEE Jeunesse à peine éclose, Cries … déjà perdue, Trainant sous tes pieds La pesanteur du cœur non offert. La société te gifle, Comme une mère en colère De ne pas avoir su te donner Cet amour que tu recherches. Tes appels désespérés Pour te faire reconnaître … Lire plus
Seul chez lui et pour meubler ses journées, il comptait sur la lecture notamment il comptait aussi sur la télévision, la musique. Il comptait sur l’ ordinateur et le portable. Il comptait sur des activités ludiques. Il comptait aussi se mijoter de bons plats et faire de l’ exercice. Néanmoins et au final, il comptait … Lire plus
Les cris n’ y suffiraient pas L’ écrit n’ y suffira jamais pour déposer les mots justes et coucher toute l’ émotion d’ un Mozart en transe, peut être, sur une composition au son de la clarinette qui vient comme vous caresser l’oreille d’ un corps déjà fébrile par tant de notes, de sonorités pleines … Lire plus
Solitude Tu surgis subitement dans ma vie Comme un tsunami tu dévastes Tout sur ton passage, tu anéantis Ces milliers d’images qui chaque matin Me rappelaient quel était mon destin A présent je ne suis plus qu’une ombre De moi même , perdue ne sachant où aller Mes journées, mes nuits sont toutes pareilles Sans … Lire plus
Sur cette coquille de noix où je dois traverser L’océan de ma vie qui est ma destinée, Je suis seul à la barre, l’équipage est parti Vers des mers inconnues, voulant vivre leur vie. La solitude me pèse, il est des jours trop longs Où je passe des heures à scruter l’horizon, D’où j’espère voir … Lire plus
Petite fable affable Alors qu’il y a du chamaillis Sur Terre, dans le moindre taillis, L’océan est, dirait-on, plus calme Quoiqu’on s’y critique et qu’on si palme Aussi souvent que partout ailleurs. Le poiscaille n’est pas meilleur Que toutes les autres bestioles. Ni plus heureux. Vraie tête à torgnoles. Voici donc, si l’on veut … Lire plus
Petite fable affable sur une idée de Loup Zen (Philippe X) à qui elle est, amicalement, dédiée Parmi la foule, il n’est pas bon de voir Une tête qui passe ; Dans une foule, c’est pas bien d’avoir La tête qui dépasse….. Un de nos anciens, et sans tabou, Jeta pour sa gamelle, Dans une marmite … Lire plus
branche de cerisier qui se balance avec trois fleurs blanches – une foule d’ oiseaux affamés descendent du ciel…
depuis quelques jours j’essaye une „sensation” bizzare de sursaturation, de satietè, qui m’envahit le corps et qui me dilue l’espoir elle me transforme les blancs murs de silence en éclats de verre tranchant par-dessus lequel je marche avec les pieds nus plus rien dans cette vie stupide ne m’ attire plus même rien c’est comme … Lire plus
Nous avons ôté le grain de l’ivraie Dans l’hiver où ploient nos solitudes Il nous reste à vaincre la lassitude Posé sur l’épaule sans autre regret… L’oiseau sacrifie le feu au doux venin! Quand les larmes arides sèchent les pas Du mendiant assis, la sébile à la main, L’ogre se satisfait d’un unique repas! … Lire plus
Pour Vous Quelques mots qui vous sont adressés, tant qu’il y a encore de la place au rayon « mémoire et souvenirs » de vos cerveaux, les heures qui vont suivre vont être encombrées par bien des pensées, à l’image des jardins envahis d’herbes folles, un tri sévère s’avère nécessaire … Lire plus
Il est, ici, depuis toujours, À la lisière ocre de mes jours, Faisant à mon sommeil bassinoire, Hélas, une forêt d’idées noires, Un vil abri d’arbres à cauchemars, Aux racines profondes et aux branches Nues penchées dessus mon plumard L’obrombrant d’une pénombre franche. Ce breuil-là, en ses sombres ramées, Des rapaces sournois, affamés, Cache, et … Lire plus
« Mourir la belle affaire Mourir cela n’est rien Mais vieillir Ô vieillir ! » Vieillir, Jacques Brel Petit à petit, les souvenirs s’éloignent. Puis, peu à peu, se taisent jusqu’aux mots. Me voilà rameau que l’hiver sec empoigne Ou fétu de bois mort, rongé par ses maux… Et, flocon à flocon, s’entasse la neige … Lire plus
Désormais, tu as pour nouvelle adresseLà où les alizés la peau caressent,Où le jour est senteurs, hâle et douceursLà où même le temps a oublié l’heureEt où tu peux redevenir penseurQuand parfois, lassées de toi, les nues pleurent…Tu as choisi pour séjour ces lieuxOù tu es inconnu même des dieux,Où tu es toi, sans souci … Lire plus