Sans l’hier – Lucienne Maville-Anku
Sans l’hier n’est l’aujourd’hui Qui annonce demain, Et dénonce le passé Que l’on doive dépasser Qu’il ne soit son destin. LMA, 2025
Sans l’hier n’est l’aujourd’hui Qui annonce demain, Et dénonce le passé Que l’on doive dépasser Qu’il ne soit son destin. LMA, 2025
promenades diffuses je promène ouvertement mon sang dans les couloirs de l’hôpital nommé Roumanie. les médecins fuient, terrifiés par la fureur des pierres contenues dans les larmes, celles qui s’effondrent dans l’enfer en comptant jusqu’à la première audition. elles reviennent ensuite avec des soldes d’automne, en sifflant les feuilles par la douleur du monde démolies. … Lire plus
Dans mes rares sommeils, amoureuse que tu es, Une à une les fenêtres sans murs tu refermes, Pour que ne nous boivent pas, les fantastiques absences Qui, à trop attendre, se sont immobilisées. Laisse ouverte une seule de ces fenêtres, De rupestres poèmes je te dis Et je t’apporte en dot de sages après-midis, Tandis … Lire plus
Sans cadre Famille dérivante, école défaillante Métavers pervers, civilisationnel à la poubelle Enfant redevenu sauvage Trop aisé à condamner par tes aînés dès le plus jeune âge Eux tellement encadrés Jusqu’à cette armée tant décriée Qui avait fait entrer dans le rang les plus récalcitrants Aujourd’hui éclaté, disparu tout cet encadrement ! … Lire plus
L’on se prepare aujourd’hui L’on avance pas à pas Ramène le vent ce qui était Là, l’expose-t-il en son ici De son lendemain infini Le voudra-t-on fleuri Rien ne le sait-on déjà Jamais point n’est acquis Le passé a été Chemin de son début Début de son chemin D’un avenir inachevé Tout a-t-on à finir … Lire plus
Quand tu es parti là-bas, quand tu nous a quittés, Tu étais si petit, tu n’étais qu’un jeune bébé… Depuis si tu as changé, si tu as bien grandi, Nous ne te voyons plus sauf sur les photographies. Tu auras sept ans le vingt et un avril prochain Et nous espérons toujours tenir ta petite … Lire plus
Les chauves sont Des « petites lunes » Calvitie à la lumière Chevelure à l ’ obscurité. La chevelure serait Une ombrelle naturelle Elle ombrage les épaules Accompagne haut du dos. Tête divague. Ville des poils Ode aux cheveux Passion incarnée Sourire d ’ intrigue. Matrice de tête Liesse des poils Danse des têtes Confins … Lire plus
Accoudé sur le parapet De cette Loire qui renaît Après de nourrissants orages Loin d’ici sur les monts d’Ardèche – Je repense à mon Amie Blanche Sur son visage doit couler Les lames de le déception Les miennes ne vont pas tarder – Des cafards au lieu des cigales Et la mer Méditerranée Jamais je … Lire plus
À l’heure où vacille le jour Si morose entre chien et loup L’été s’enfuit discrètement Emportant une fois de plus Un peu de ma vie, embrochée Sur les aiguilles acérées De cette horloge impitoyable – Qu’es-tu devenue, que fais-tu… Où es-tu, dans les bras de qui ? Tant de questions, tant de brûlures Une plongée … Lire plus
Qui, à présent peut savoir Quand viendra l’heure du départ, Quand notre horizon va s’obscurcir Pour nous envoler vers un nouvel élixir. Le vent a dispersé nos souffrances Puis gommé toutes les couleurs Des souvenirs d’un amour du passé, Sur des mensonges à la dérobée. Ne pas emmener tous ces bagages Trop lourds à … Lire plus
Histoire sans paroles Il y aura bientôt cinquante-quatre ans Qu’un soir de mars, tu me donnais la vie. je n’ai pas vu passer les jours, le temps… Ce soir, je n’ai qu’une crainte : que tu me fuies. Je n’ai plus, non, ce contact avec toi. Le même que j’avais, oui, avec Papa … Lire plus
Clé de l’Orthographe n° 14 Je trouve souvent, dans les manuscrits que je corrige, « sans » suivi d’une négation. Voici un exemple FAUX : « Je suis allée faire les courses sans que mon mari ne m’ait dit s’il avait besoin de quelque chose. » Pourquoi le « ne » est-il une erreur ? Pour la simple et bonne raison que la négation … Lire plus