Quelques dryades traversent les bois,
Sautillant avec leurs flûtes de Pan,
Dansent avec les Sylvains, ma foi,
Pour une divinité, une déesse, offrant
Leurs musiques, leurs rires et leurs douces folies
Au vent, escadrons vêtus de guenilles et de haillons,
Courent à travers les bosquets, contemplent les rayons
D’amours composés de dryades et de Sylvains qui rient.
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Un charme, un frêne, un noisetier, quelques feuillus
Discutent de tout et de rien devant ce spectacle enivrant,
Des armées, désarmées, unifiées de flûte de Pan au vent
Qui passe dans les roseaux de l’instrument, et le cœur à nu
Nous pourrions entendre à nouveau ce doux murmure
En dehors de nos villes, et même en dehors de nos murs,
Viens, je t’emmène, contempler la nuit qui se meurt,
Au fond des bois, l’aurore se réveiller au son du bonheur.
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Les cascades millénaires s’écoulent pour épancher
La soif des dryades et des Sylvains qui, dans les bois,
Dansent, chantent, comme si chaque jour était un été,
Leurs cœurs battent au son du rythme du sous-bois.
Je les ai surpris, j’admets, vous aurez des difficultés
A me croire, vous parlerez d’une douce et tendre folie,
Je comprends votre embarras, tout de même admettez
Si un jour, vous pourriez croire, dans les bois, ce que je vis.
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©Hubert-Tadéo Félizé – 24/10/2018
Merci pour cette belle immersion dans ce songe d’une nuit d’été, votre style est sublime !
Je vous promets que je crois à votre histoire, Hubert, Je suis même sûre qu’ils existent pour le plus grand bien des enfants que vous êtes.