À Celle… que je n’ai vu que de dos – Aldrick Le Mat

  À Celle que je n’ai vu que de dos Et qu’aucune lèvres ne m’a souri. Elle qui de ces cheveux en radeau Tressent des rêves et m’y laisse soumis. C’est Elle que j’aurai imaginé Dans ses lumières aveugles et inexactes Qui dans un éveil m’a illuminé C’était Elle, dont l’ombre faisait acte. Je ne … Lire plus

Laissez Vous – Aldrick Le Mat

  Laissez-Vous envoler, Muse, le souffle chaudDu désir, comme une vapeur au creux des nuques.Blessez-Vous, enrôlée dans les vagues ruisseauxDes plaisirs, tombant en cascades sur Vos huques. Les soupirs discrets enfouis dans un flou veloursFont soulever la peau du ventre qui rougitEt ses flots saccadés s’accentuent au detourDu glaive, au drapeau, de la Muse Patrie. … Lire plus

Les marches du temps – Aldrick Le Mat

Les marches du temps L’aube ébruite les grelots du hochet À l’éveil d’un bambin, chaud et vermeil Les genous pâlots pas moins amochés Se cicatrisent aux rayons du soleil. Par de tout petits mollets gonflés d’air Il galope d’un trait les escaliers Des marches du temps Dans un souffle de vie qui n’a pas l’air … Lire plus

Dernières peurs – Aldrick Le Mat

  Le clair jour apaisant, brisant le rideau, Tamise son feutre par un teint orangé. D’une chaise à bascule, grince le radeau Des rives souvenirs sous les rides rangés. Des rêves ensevelis sans jamais n’y songer Que des regrets bousculent, au lourd poids d’une enclume À son crépuscule se retrouvent plonger Aux vagues des larmes, … Lire plus

Au bout de notre Monde – Aldrick Le Mat

Au bout de notre Monde Marchons au jardin ouvert et romantique Le four marin fait un tambour Il souffle des flots salés dessous nos talons Bon moyen pour parler d’Amour La noix de vent coiffent les coeurs désespérés Pour toujours… Des diamants de cailloux, donnant partout, partout ! Le boucan, chante lourdement D’iridescentes vagues roulées … Lire plus

Auguste Renoir – Aldrick Le Mat

Auguste Renoir Il vous peint la mélancolie De fragile porcelaine, La Muse aux sources infinies Dans un doux torchon de laine. Colorée et originale; Implicite et caligineux. Morfondue à la fleur hâlée : Le bonheur, triste et épineux. Regards angéliques, sur Nous Des songes semblant méconnus. Dame Seine allonge son cou Renoir embellis les vertus … Lire plus

Ode matinale – Aldrick Le Mat

Dès lors que les draps se défont Un visage frais et naissant, Se lève la rose douceur Les yeux enclin d’éclosion. Au réveil d’une nuit réveuse, Mes mains peureuses, caressent Les joues avenantes avec Minutie, respectueux de tendresse. La nymphe encor dans les limbes, Se prolonge la nuit, Dont les yeux plissés et câlins Esquissent … Lire plus

Au large… – Aldrick Le Mat

  Sur l’eau calme du Rhin, naît la lied un matin Larme de joie née à la source du Tamins Un peu fantaisiste, d’une once acidulée Qu’un parapluie retient d’une joue craquelée. Un rayon doré descend sur le front cristal La frange blonde éclipsent les rondes Lunes. Les amandes éclatées, iris en pétales Qu’un beau … Lire plus

Théâtre des ombres – Aldrick Le Mat

Théâtre des ombres Par des néons admiratifs de sa grandeur, Que des escaliers élèvent à bout de bras. La place du théâtre où mes pensées dansent, Et s’étourdissent en petits rats de l’opéra. Sur un fond de bleu nuit, les murs longs et pâles, En le ciel s’étalent et mussent tout ce très haut Sombre … Lire plus

Le vivant dormeur – Aldrick Le Mat

  Paupières lourdes de sables, Demi lunes somnolentes. Endormi L’une de ces feuilles d’érable, Aux volées mirobolantes. La nuit un menu à sa faim, Des jours écourtés qu’il badine, Affamé. Un sommeil jamais ne s’enfreint, Convaincu du qui dort dîne. Seul, il se dort pour mieux rêver, La corne de brume, s’échouant. Réveillé Aux ports … Lire plus

Bonheur – Aldrick Le Mat

Le bonheur Dans la chaume fermée d’une maison Le chêne crépite sa chaleur. Qui chauffe les corps, fumant en fusion. Fondent encore les mains du bonheur. Ce pain croustillant, chaud et caressant Les papilles salivent de faim À la croûte jaune aux yeux appétissant Charme vaniteux au sens plus fin Le gosier, à l’étau se … Lire plus

Sur le fil – Aldrick Le Mat

Sur le fil, La plume fragile à douze ans Dérobe des mots, aux maux candides. Essuie l’écume, épousant La boucle innocente mais limpides. Au coeur de la majorité Les emphases brèves et élaborées. Sur l’amour et la société, Le latin studieux et revigoré. La fleur éclos de la graine, Sur les vingt-cinq feuilles de l’automne. … Lire plus

Grise mine – Aldrick Le Mat

         Grise mine Aux gestes las et frénétique Homme pâle de sueur, de suie De la paume âpre il s’essuit Le front brillant de fatigue Ses effort de forge, hisse Dur au charbon comme de fer Docile et courbé de misère Aux souffles chauds qui jaillissent. Le museau mat de poussière Le … Lire plus

L’heure magique – Aldrick Le Mat

L’heure magique, Au dix douzième de la journée Sentez vous la vague de vent contre nos joues? À l’heure où le ciel partage deux contre jour L’un bleu, l’autre doré, la grâce du bijou Sous les nuages d’un si naturel abat-jour Sentez-vous cette douceur gorger notre cou? Le ciel lisse et rayé de cotons orangés … Lire plus