Le clair jour apaisant, brisant le rideau,
Tamise son feutre par un teint orangé.
D’une chaise à bascule, grince le radeau
Des rives souvenirs sous les rides rangés.
Des rêves ensevelis sans jamais n’y songer
Que des regrets bousculent, au lourd poids d’une enclume
À son crépuscule se retrouvent plonger
Aux vagues des larmes, de la mer Amertume.
À travers ses verres, plus troubles est l’horizon
Chauve comme un bébé, mais les années chenus
Ont tissé du passé la si longue toison
Sur la courbe du temps que le dos à tenu.
Des éventails soufflent, sur l’allée des oeillets
À la sombre peur se mêle la blanche mort
Dans l’ombre usé du coeur, sur le sol vêtu d’or :
Se dépeint un enfant et sa chaîne rouillée
Et dans la retenue que la vie lui appris
Délaissant ses douces craintes aux vents innocent
Sachant qu’Elle viendra, sans un bruit, sans un cri
Il se laisse emporter au nouvel océan…
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©Aldrick Le Mat – 25/09/2018
Superbe poème dont les images sont captivants et touchants bravo mon ami
Belle soirée
Mes amitiés
Fattoum.
Emouvant… continuez ainsi ! A+
Un très beau tableau, décor juste et portrait attachant. Merci pour ce partage…
Bravo, très beau portrait !