Elle a deux saphirs bleus, au fond d’ses yeux.
J’n’aurais jamais cru qu’des pupilles, puissent emprisonner mon image.
Elle a d’cette or sur sa tête, coulant au hasard de son visage.
J’n’aurais jamais cru qu’des cheveux, puissent me faire croire aux cieux.
Elle est naturellement plus jolie qu’son âge…
Puisque soulevée par la grâce, et belle, à faire chialer les Dieux…
Elle porte, pour réchauffer l’hiver, son par-dessus vermeil.
J’n’aurais jamais cru qu’une veste, puisse faire pleurer mon ciel.
Elle porte, avec difficulté, son tout p’tit sac en lin.
J’n’aurai jamais cru qu’un bout d’tissu, puisse faire trembler mes mains.
Elle est tout simplement ce paroxysme de l’élégance…
Puisque soulevée par la grâce, et belle, plus que mes cruelles espérances…
Elle a cette voix d’velours qui s’perd dans la nuit.
J’n’aurai jamais cru qu’un sourire, puisse remembrer des morceaux d’m’a vie.
Elle a ce rire, discret, à faire verser des torrents de pleurs.
J’n’aurai jamais cru qu’un son, puisse distiller mes pensées.
Elle est tout simplement ce paroxysme de la féminité…
Puisque soulevée par la grâce, et belle, à incendier un cœur…
©Dorian Bilquart
Et ce bel écrit élogieux est aussi.. soulevé par la grâce. Un vrai hommage.
Vous avez un style originalement unique.
Plaisant à lire.
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