Comme une ligne de cœur
Et le temps qui s’épuise
A travers les dédales de la peur.
Comme une trainée par cœur
De milles étoiles qui luisent
Dans le reflet d’une froide heure.
Comme un émerveillement
De la nature qui s’enlise
Dans le sablier arrêté d’un moment.
Comme des graines de fruits
Qui s’égrènent et frisent
Sous la chaleur de nos nuits.
Comme des gouttes de sueur
Qui perlent et glissent
Au dessus des frontons de nos peurs.
Comme un espoir qui sévit
Au reflet d’un narcisse
Et au moindre souffle périt.
Comme une flamme qui s’éteint
De s’être trop longtemps consumé
A la lueur d’un pinceau qui peint.
Comme une toile accrochée
Aux regards étonnés
Des passants des rayons mordorés.
Le soleil illumine
Nos vies – Silence je rêve –
Et je vois vos mines,
Le soleil s’anime
Sur vos vies – Silence, tu rêves –
Et je vois au bout de la mine,
L’enfant qui, trop chargé,
Courbe l’échine,
Quelque part, porté
Par tant de souffrances
Quelque part en Chine,
Pendant ces années d’errance.
Et maintenant, je rêve
En silence, juste un instant,
Je goutte à la sève
De la vie.
©Hubert-Tadéo Félizé
C’est une texte magnifique
Bisous Paul-François
ah un maître qui nous rejoint! Un très beau texte que j’aime beaucoup. Goûter à la sève de la vie, oui! Il faut y goûter tant que le peut encore et se dire, que quand on voit la société qui se dégrade et la misère qui augmente qu’on a encore bien de la chance de pouvoir y goûter encore à cette sève
Un joli poème après une longue absence.
Un texte qui marque le grand retour de notre poète, merci de votre partage,
Un fort beau texte tout en force et en beautés. Bravo et merci pour ce partage…
Je ne connaissais pas celui-ci, merci pour votre partage Hubert. Bonne journée en poésie. Lucie.