Seul
Seul, dans la ville qui meurt,
Seul dans autre demeure,
Que le ciel et la nuit,
Seul, je marche au hasard,
D’une rue, d’une gare,
De mon coeur qui s’ennuie,
Seul, je regarde passer,
Les couples enlacés,
souriant à la vie,
Seul dans ce monde égoîste,
je fais un tour de piste,
et me suis endormi.
Et dans mon rêve secret,
je m’vois dans un palais,
Avec ma belle amie,
Et l’on se donne la main
marchant sur le chemin,
De notre belle vie
Et dans mon rêve caché,
je m’réveille tâché
Par tous mes appétits,
Et dans mon rêve brisé,
je perds ma bien aimée,
et repart dans ma nuit
JP INNOCENZI 1998
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Ce sentiment “seul” est bien tangible dans votre texte.
La solitude notre amie ?
La solitude notre ennemie ?
Merci, Jean-Paul, pour ce partage.