Poésie ravagée à l’écart des sources
De la lucide et foudroyante habileté
De l’invincible et pesante réalité
De la volubile et déferlante sensibilité
Toutes maîtresses irremplaçables
Poésie que nourrit cette folle prostration du cœur fragile
Qui reçoit sans apaisement chaque souffle chaque silence
Que les mots meurtris écorchent face à la vie
S’assaillir et se bannir de soi
Ou accumuler comme un ouragan sa violence
L’amour ce feu inquisiteur sacré roi
En soi par soi jusqu’à ne régner qu’en lui
Et si l’un abdique, l’autre meurt
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