POÈME DE CHARTREUSE
En Savoie, dans le massif de la Chartreuse.
Certains ont une vie heureuse.
Les montagnes, elles sont imposantes.
C’est beau comme paysage, les oiseaux chantent.
Le panorama est superbe.
Les pentes sont abruptes et recouvertes d’herbe.
C’est une vue époustouflante,
Tandis que je marche à la hauteur de vaches beuglantes.
Parcourir les clairières et les forêts en marchant résolument sous une averse,
C’est fantastique et j’ai cette sensation agréable que le bonheur me traverse.
Les arbres me transmettent leurs bonnes vibrations.
Être en communion avec la nature c’est comme une libération.
Je traverse les pâturages et je me rend compte que la montagne est vraiment belle.
Je me laisse traverser par la brise et par le son du chant des oiseaux, même si je suis de nature têtue et rebelle.
Vive la montagne !
Vive la campagne !
Allez donc si vous vous sentez stressé faire un tour à pied près des moines aux alentours du monastère.
On peut se ressourcer dans la nature environnante, décompresser dans le silence absolu, tout en étant pas trop austère.
La nature silencieuse m’apporte à chaque nouvelle sortie au pied levé du bien-être.
Je pourrais me transformer, si j’en avais le pouvoir et équipé d’une baguette magique, en garde champêtre.
Mais la nature est dure et elle est parfois cruelle.
Elle nous rend humble et élève notre conscience spirituelle.
Dans la campagne montagneuse, les parcs à vaches sont cernés par les barbelés.
Mais je peux voir aussi les moutons regroupés à certains endroits et les entendre bêler.
J’entends le bruit régulier et reposant de l’eau scintillante qui coule dans le lit des ruisseaux.
J’entends également le vent discret qui souffle à l’improviste dans les arbrisseaux.
Je perçois par mes oreilles le son agréable de l’eau de la rivière,
Qui semble glisser entre les rochers et sur les pierres.
Éveillez-vous !
Réveillez-vous !
Je remarque tout en marchant le frémissement du feuillage des arbres.
Cela calme ma mer intérieure et je me sens à nouveau libre.
Les méandres de la rivière égayent ma promenade.
Je suis sincèrement charmé par la beauté des cascades.
L’eau des rivières émet un son agréable en circulant librement entre les rochers.
Je dois laisser les soucis à la maison, et respirer à pleins poumons m’aide à décrocher.
Ma tête se vide petit à petit et j’oublie pendant un long moment les tracas et les déconvenues.
La nature charmante et silencieuse est un cadeau du ciel, et les montagnes nous souhaitent à tous la bienvenue.
Écoutez attentivement tout en randonnant les bruits discrets de la nature.
C’est un vrai régal de se balader au milieu de toute cette verdure.
Je me déplace sans arrêt, je suis comme l’oiseau sur la branche, au sens figuré, concentré et taciturne.
J’adore écouter aussi le silence de la nature lors d’une courte flânerie nocturne.
Je me sens pousser des ailes, cela me tient à cœur de pouvoir retourner dans le massif de la Chartreuse un jour.
J’irai à la rencontre des vaches de la race Tarentaise, des oiseaux et des gens du pays et je leur dirai gracieusement à tous ” bonjour “!!!
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Merci pour cette belle promenade poétique et positive de savoir
regarder encore autour de soi les belles choses qui nous entourent Bonne journée à vous Colette
Bonsoir Gilles,
Cela m’est agréable de lire un beau texte sur notre belle Chartreuse 😀
C’est vrai que l’on y fait de belles balades …. Col de la Ruchère, col des mille Martyrs, le petit Som, la Grande Sûre … Et tous ces magnifiques petits villages ….
Merci à vous pour cet hommage à notre Chartreuse.
Pascale
Bienvenue et félicitations pour votre parcours Gilles.
Belle introduction poétique, nous avons hâte de découvrir vos textes et merci pour le partage.
Bien à vous,
Alain