Ode au cerisier
Dans l’ocelle d’une Lune comme une veilleuse,
Tels des doigts déployés – ô ciel, pleine clarté –
Il pousse des cœurs sur ses branches sinueuses
Au ciel, pure douceur sous tes yeux écartés
Ces perles d’amour ou ces larmes rutilantes
Ne nous font pas ressentir l’automne à venir
Et nos yeux donnent à cette écorce scintillante
L’assurance qu’elle ne pourra jamais flétrir
Le vent baise tes fleurs sous les étoiles jalouses
À chaque homme qui se meurent sous ton effigie
Car tes branches accueillent les cœurs et les épousent.
Doucereuse toile, ô cerisier égérie
Je me rappelle de sept nuits peut-être de douze
Où j’ai dormi amoureusement sous ton lit…
Aldrick LM
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