Tu jettes l’ancre dans le subtil
L’éveillé est en émoi
Par des métaphores indélébiles
Tu pèses de tout ton poids
Quand tu essartes la conscience
Ce n’est point pour planter des prunes
Tu y cultives le bon sens
Magnifiant la chose commune
D’une pointe de recul
Tu traduis ces émotions
Imprimées dans nos cellules
Au soir de la création
Blottie dans mes doigts complices
Tu étreins jusqu’aux frissons
S’ouvre un monde de délices
Où séduire est la mission
Parée d’un rose un poil érectile
Les héros tiquent, l’ardent s’y voit
Tu effleures la lectrice fébrile
Dans des larmes de joie elle se noie !
Quand tu te lèves d’humeur badine
Captant ton souffle, je suis hilare !
Parents, amis, le monde, à plus tard
J’honore le présent, je m’incline !
Tu t’abreuves dans l’éther
Afin d’irriguer les cœurs
Pour moi tu es le passeur
De mon ailleurs à la terre
Ô plume, quand le verbe te boude
Vois comme ton silence me mine
Là je sonne creux car l’huile de coude
N’atteint jamais la saveur de tes lignes !
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©Gethede – 26/08/2018
Merci pour votre retour,
je suis heureux que ces lignes vous plaisent,
fraternellement,
Très beau partage merci.