Je vie reclus dans l’arrière pays
où la vie y est encore possible
par envie, par économie,
pour combien de temps ?
Mon existence se résume telle
à n’être qu’une ombre
dans ce monde sans réflexion
que sont devenues mes envies, mes ambitions ?
Le début de mon histoire
Est dans chacun de mes pas,
que j’emporte comme une ombre
chacun de mes pas,
m’éloigne un peu plus de mon enfance
Mes joies, mes bonheurs dans mon errance
au fond de mes yeux
je ne retrouve pas cette lumière
cette vie passée insouciante
Mon existence se résume telle
à n’être qu’une ombre
dans ce monde sans réflexion
que son devenues mes envies, mes ambitions ?
Où sont passés mes rêves d’adolescent ?
où j’étais tout le temps gagnant,
depuis j’ai perdu mon temps
Cet enfant que j’étais, qui ne me quitte pas,
comme un fantôme qui me hante,
guidant mes pensées chaque instant.
“Cet enfant que j’étais, qui ne me quitte pas,
comme un fantôme qui me hante,
guidant mes pensées chaque instant.”
Beaux vers qui me font penser à l’enfant intérieur
Que tous on porte en soi
Cette partie de son être sans cesse là
Qui semble des fois être contre nous
Mais est et reste avec nous
Un Ami qui nous reçoit
Si on l’accueille et le reçoit
Le serrant contre nous
Ce petit être qu’on a été
Et qui porte en lui tant de souvenirs
Tant de rêves qui vivent
Tant de rêves qui meurent aussi…
Riche et complexe est ce beau partage. Merci.