Tout le reste a été transformé en micro-plastique…
Des mains approchent et l’emportent. Elles la remettent sur son lit. Des pélicans dans des bulles. Une coupe afro du troisième œil.
Petits bonhommes blancs dans les herbes bleues.
Ils nagent dans les fonds marins qu’un cerf aspire. Tout devient un carré-bulle.
Un rond rose sur les yeux qui se ferment. Cyclope au nez rouge. OVNI fait une éclipse. Mathématiques laiteuses. Il attrape la télécommande du cœur. Dans le lointain bleu-rose-vert.
Il ouvre Google Chrome par erreur. Et recommence.
Trois yeux et des mains qui clignotent.
Il est enfermé dans une pièce blanche. Alors il appuie sur la télécommande. Un ours fume. Les OVNI volent et la machine Déjà vu. Il enjambe la moto et chausse ses lunettes de soleil.
Une femme danse dans un triangle sur la piste.
Il boit son verre, les observant tourner. Il y a un feu de camp et la mer et une guitare. Les amoureux sont roses. Elle le prend par la main. Il la lâche. Elle s’en va.
Ils s’embrassent dans le soleil. Il fait l’étoile dans une tasse de thé.
Liqueur et petit chat noir. Elle l’attrape alors les portes se ferment. Une botte du genre gothique.
Il touche le bord de son chapeau et deux traits de lumière coulent dans le lointain.
La cigarette tombe à terre.
Des enfants et des mamans sur un rocher.
Un œil qui les observe, entouré de buissons roses. Elle tourne la tête vers le soleil, petit point blanc. La pelouse est escarpée. La voiture est accidentée. Elle danse dans les décombres, donne des coups de pied au vide.
Un Indien, un juke-box, dans le Dinner’s américain. Elle saute par la fenêtre en tutu rouge.
Une ville en noir et blanc. Faite d’immeubles en perspectives et de panneaux publicitaires. Il y a même des voitures qui volent. Ce sont plutôt des engins de l’espace. La circulation alternée entre les tours.
Un engin se pose, toutes fumées dehors.
Une porte avec des étagères de vases en enfilade. La porte s’ouvre : apparaissent une femme et un robot. Le robot lévite. Il ressemble à un radar automatique.
Une machine apparaît après que le robot disparaisse. C’est un siège avec des touches et des commandes. La femme s’assied dedans et compose un code. Des fils apparaissent par le bas. Ils entrent dans le cerveau de la femme et s’accrochent à un panneau à l’arrière de la machine.
La tête de la femme explose.
BANSHEE, est-ce notre futur que vous décrivez-là ou bien un de vos cauchemars ? Je dois reconnaître que vous y mettez beaucoup d’ardeur ! Toujours bien décalé et, il faut le faire ! Amicalement.
C’est plutôt un cauchemar… Je n’avais pas perçu la dimension futuriste. Comme quoi il est bon de s’enrichir des impressions diverses. Merci Simone.
Bien à vous,
Banshee Queen