Maman – Lucie Guittard

Mes rimes parlent pour moi, elles sont un peu comme mon Mea culpa.

Maman, entre nous ça a été souvent conflictuel, oubliant cet amour maternel.

Ma répartie aujourd’hui je te la livre, comme une confession qui me délivre.

Maman, pourquoi entre nous c’est si compliqué de se parler, moi qui ne sait au fond que t’aimer.

Mon comportement délaissant, à ce jour enfin te l’expliquant pour un nouveau présent.

Maman, je me suis sentie trahie, abandonnée, et le pire, je me suis sentie punie.

Mon cœur saigne sachant que ma mère me dédaigne, toi ma seule reine.

Maman, je ne veux pas mourir demain et que de mon amour pour toi tu n’en saches rien!

Me voilà, la plume en main à t’écrire ces quelques vers, à te laisser une trace de mon univers.

Maman, toi qui m’as donné la vie, dis moi pourquoi mon ciel est si souvent sombre et gris?

Je suis un être à part qui se sent à sa place nulle part, comme si on ne souhaitait que mon départ.

Maman, je suis sûrement une âme torturée qui ne vit que de sentiments vrais mais parfois démesurés!

Cette impression de pas avoir de repères ni même d’objectifs, me dévie de mes impératifs.

Maman, en toi tu m’as senti bouger, s’il te plaît rappelle- toi l’amour que tu m’as porté..

Je ne suis pas fier de tout mon parcours, mais une chose est sûre, ne remets jamais en doute mon amour.

Maman, tu es mon noyau je ne suis qu’une simple vague, perdue se jetant sur le rivage.

La poésie a régi ma vie, je viens donc ici te livrer ces quelques mots en toute modestie.

maman, tu es ma chair, mon sang, et ça malgré les rixes, il n’y a pas de limite de temps.

Je viens ici en guise d’espoir, sur le chemin de ma rédemption, te dire que tu es toute mon histoire.

Maman je suis et je resterais à jamais ta fille, que je sois près de toi ou à l’autre bout de la ville.

Une fleur ne peut pousser sans avoir de solides racines, je veux juste que tu saches que tu es mon yin.

Voila ma chère petite maman, à présent tu sais que de toi je ne peux réellement me déraciner.