Je déambule dans ce grand appartement vide,
Hagard, je traine mes pieds nus, le regard livide,
J’entre dans la salle de bain et reconnais un parfum,
Les molécules appellent une rose mêlée de jasmin,
Et le doux souvenir de toi me revient,
L’image seule de ta beauté me ravie,
Ta mansuétude me fait sortir du lit,
J’habite un lieu de fantômes bienveillants,
De tes vêtements éparpillés, je fais un paravent,
Réfugié là, j’attends ton retour,
Et c’est en rimes que je réclame ton amour.
©Stéphane
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