L’île de beauté
Au large d’Ajaccio, le crépuscule nous offre
ses hommages de couleur pourpre
Sur une mer, qui flamboie
dans un silence de cathédrale.
Sur la route des sanguinaires
se trouve un paradis privilégié par les dieux.
Le soir venu, l’astre se courbe, enlaçant tours génoises.
Il se dit que l’âme de l’empereur
flânerait au déclin du jour
sur les terres de son cœur.
Sur un chemin perdu, un banc de pierre pratique l’omerta
Antone et Battistu chuchotent à demi-mots
où même Dieu est exclu.
Plus loin une bergerie de granite
entourée de myrte et d’ail des ours
par ici, certains prennent le maquis
comme d’autres prennent le large.
La-haut une odeur de bois brûlé et de figatelle
nous pousserais presque à faire à grimper la-haut .
Sur l’île de beauté
on respecte le pays, le Drapeau et ses coutumes
La langue Corse se parle encore ici de là.
Tous sont unis derrière cette terre,
cette mère-patrie, si chère à leur cœur
Manifestation pour le soutien aux pompiers
Ajaccio je me souviens…
Comme nulle part ailleurs…
Hommes, femmes, enfants, chiens
et même des chèvres, oui messieurs dames, les chèvres étaient là.
Si l’humanité pouvait prendre exemple
du respect de la terre, de la faune, de la flore.
Repousser les promoteurs, nous laisser littorales
essayez de sauver ce que Nous détruisons.
La Corse est son identité
qui ne ressemble à aucune autre.
U bisognu abbatte a lege
Bravo Anne pour avoir restitué une ambiance plus qu’un décor car « l’Ile » le mérite… à plus d’un titre. Au plaisir entre la bande des trois et celle des quatre…
Contrairement à Philippe, je ne connais pas mais je m’y verrais bien. Et pour me plaire, la protection de l’environnement en prime… Merci Anne
Je connais l’endroit et je m’y retrouve. Très bel hommage déguisé en carte postale. bravo