Tulipe et bleuet.
Dans le creux d’un chemin
Menant à corps de ferme
Bleuet délaissé, courbe la tête,
Oublié de tous, il se meurt de chagrin.
Sécheresse passant pas loin
Vient se lover contre bleuet
Faisant agenouiller fleuron plus encore.
Sous un vent Beaufort force 8
Le vent des dames vient mettre son grain de sel
Se dépêchant de caresser bleuet
Donnant l’illusion que tête se redresse.
Tout près derrière fenêtre bleu
Tulipe rouge passion se pavane
Cueillie par Monsieur pour Madame
Elle se dresse, fière
Se moquant de bleuet desséché
Offrant pétales à soleil du matin
Sous ses limbes toute fraîche
8 jours durant elle apparaît
Devant fenêtre
Tulipe paradant devant bleuet
Tôt un matin, ondée tomba des cieux,
Le bleuet offrit son corps en ciboire
À cette providence que le ciel offrait.
Tulipe elle, devint moins valeureuse
Derrière la vitre
Soleil chauffe trop fort
Sur pistil de demoiselle.
Même vent des dames
Ne passe pas…
Le soleil et la pluie
Chante l’amour à certains
Ou des regrets à d’autres.
Plus loin s’enlace le chèvrefeuille et l’oranger
Se mariant dans une pluie d’enfer.
Bleuet se baigna deux jours durant
Tulipe perdit trois pétales
Ne paradant plus, elle sentait jeunesse s’éloigner
Regardant bleuet par dessous
Jalousant ses bourgeons qui s’ouvraient plus encore.
Bleuet offrit sa beauté à tulipe
Pour l’accompagner vers l’inévitable.
Tulipe pensa un peu tard
Qu’être sois même sans prétention
Et la plus belle des vertus…
c’est la symbiose qui met en osmose les choses si j’ose un mot rose . c’est une comptine apprise par les chèvrefeuilles joliment amer