De l’horizon blanchi monte la luminance
Du pays enneigé que la bise balaye
Dont le souffle, luttant contre les éminences,
Soulève des cristaux irisés de soleil.
Les crêtes dentelées, charme du paysage,
Sont maintenant gommées dessous la couche blanche.
Les chênes sont grimés en spectres sans visage
Recouverts d’écume qui leur suinte des branches.
La vie s’est engourdie dans une somnolence
Où tout semble endormi jusqu’au prochain printemps.
Les clameurs de l’été ont laissé le silence
Que trouble le cri rauque des corbeaux mécontents.
La forêt a perdu sa verte chlorophylle
Et semble moribonde, vivant ses jours derniers
Mais conserve, pourtant, dans ses arbres aphylles,
Le secret mystérieux du bourgeon printanier.
© Philippe Dutailly – 07 12 1992
“La forêt a perdu sa verte chlorophylle
Et semble moribonde, vivant ses jours derniers
Mais conserve, pourtant, dans ses arbres aphylles,
Le secret mystérieux du bourgeon printanier.”
🪶Vit l’espoir.
Merci Philippe pour ce beau partage.
Belle envolée poétique merci Philippe! Bonne soirée de Noël en famille !Colette
une description trés poétique en alexandrins néo-classique !
j’ai apprécié ces belles images même si quelques vers n’ont pas les bonnes chaussures, sourire …
C’est beau Philippe.. 👍