L’espoir L’espoir est une petite babiole discrète mais inusable,
Sans ustensile pour la nourrir, elle résiste.
Avec très peu de lumière, elle survit. L’espoir est un piano qui fait danser les notes,
Les touches noires sont remplacées par les blanches,
Mes mains les feront valser avec joie. L’espoir porte un habit de plumes, toutes fragiles.
Elles sont si légères qu’un courant d’air les éparpille,
Le vent des émotions et de la joie les regroupe. L’espoir peut être un mystère d’ombre non élucidé,
Où les mots enfouis dans un vieux cahier ont jauni
Dans l’effroi des moments de silence. Sur le chemin qui conduit au chantier de la douceur,
Je l’ai rencontré après avoir vu tant d’images,
Et écris des pages où mes larmes cachées coulaient sans cesse. |