Les os frileux
Retiennent la respiration,
La neige gèle leur station,
L’esprit est furieux.
Les sans domicile fixe
Leurs têtes ont peur, refusent de voir la silhouette
De la mort circuler, leurs corps
S’entassent sous le toit de carton mobile.
Les os frileux
Guettent une soupe chaude
Des charitables cœurs,
Passant par là l’espoir réchauffe les âmes.
Les misérables tremblent,
Leurs tripes chantent
Une comédie noire,
Leurs yeux pleurent un destin cruel.
© Fattoum Abidi 1.2.2019
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Merci de garder l’œil ouvert et la plume en alerte pour nous parler du monde comme il ne va pas…