Il fut un temps,
Proche de maintenant,
Un homme charmant
Qui draguait tout le temps.
Il donnait de l’amour souvent,
Mais ce n’était pas si réciproque,
Sa méthode était équivoque.
Chaque fois, il charmait,
Les femmes, qui commençaient
À l’aimer, tellement il était parfait.
Ne soyez pas jaloux, c’est un fait.
Il était très clair,
Mais ne pouvait pas être sincère.
Il exposait sa crinière
D’homme fidèle et célibataire.
Son vrai fond était austère,
Où il enferme son cœur, loin en arrière.
Dans les boîtes de nuits,
Il était là jusqu’à minuit.
Même hier, il draguait,
Jamais avec la même, il variait.
C’était son gagne-pain.
Son cœur n’était point
Souillé par des chagrins ;
Ce n’était plus un gamin.
Il était faux mais courtois,
Sans qu’on remarque sa nature de sournois.
C’était le vrai roi,
Et il avait tous les droits ;
Auprès de belles
Mesdames et mesdemoiselles.
Cet homme attentionné
N’a jamais laissé tomber.
Extrêmement coquin,
Il vous attrape comme un requin,
Jusqu’au petit matin.
Comme il est malin !
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Merci, pour le portrait fidèle d’un jouisseur infidèle, s’en allant à tire-d’aile ! !
Poème riche en thèmes et en sentiments où portrait, psychologie et esprit de renard jouent au chat et à la souris ! Ce terrible Don Juan mérite cinquante coups moins un sur la place publique assénés par une sublime Vénus ! Merci cher confrère pour cet hymne qui met à nu les mauvais amants.
Très joli poème, merci du partage