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– L’encre et la plume –
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Ce que je retiens de la classe
lors de mes toutes premières classes,
ce sont les taches, oui les taches,
oui je sais, point la classe.
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Le rapport que le cahier avait à l’encrier,
l’appelant se sentant bien trop blanc,
voulant s’écrire, s’assombrir, se noircir,
tout en me faisant maudire et puis aussi médire.
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Et comment s’évertuant sur les taches,
sur mes trousses sans rescousses,
le buvard tamponnant, noircissant,
mes cahiers d’écoliers raturés et tachés.
–
Et la plume écrivait, dessinait, corrigeait,
des traits noirs à cheval sur des lignes rectilignes,
mais mes doigts trop souvent coloriaient, surchargeaient
ces esquisses sur la page, faisant perdre courage,
en me donnant la rage.
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Ah le plumier, l’encre et la plume,
une époque révolue, dont l’histoire m’est connue,
mais qui depuis longtemps s’est tue,
et qui aussi mourut.
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Car à la seconde école, l’effaceur, le stylo,
les cartouches, ont laissé sur la touche,
l’encrier, le plumier, de l’instit(e) le bureau,
et les taches… qui font tache, qui implorent tant retouches.
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Dans cette nouvelle école, je suis grand et potache,
et la plume au plumier est restée. C’est relâche.
Et c’est là, enfermée, confinée dans son boîtier,
qu’elle a terminée, sa terrible épopée.
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Mais peut-être qu’un beau jour,
ou alors, une nuit, au clair de la lune…
l’envie me reviendra de reprendre la plume,
pour conter nombre de mes bonnes fortunes…
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Pour décrire aussi diverses infortunes, l’embarras niveau tunes et ce qui m’importune,
ou bien encore, en avant, tout d’abord, à la une,
le soir à la brume, les si bons moments, dans le giron de ma brune…
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A l’encre de ses yeux, c’est ma muse, celle qui se détache,
celle qui m’accompagne, qui me porte-plume, c’est là mon attache,
pour moi il n’y en a qu’une. A chacun, sa chacune…
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Marco O’ Chapeau le 12 septembre 2022 débuté le 7 septembre 2017
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✨✨ ✨✨ *Ordi 16-9ème “L’encre et la Plume” (+ qq s avant et après) au Topo de & par Marco O’ Chapeau avec Les Grandes Histoires
un poème aux odeurs de mon école primaire, celle des années 1960
ah ces encriers et ses plumes de notre enfance. Doux souvenirs, merci
Joli texte Marco, merci pour ce partage.
J’aime beaucoup votre style avec des mots simples qui reflètent parfaitement les émotions, les sentiments. Le tout est fort bien imagé avec de beaux clichés.
Et oui où est donc le bon vieux temps de l’encrier, je me rappelle y mettre une bille dans le trou central pour éviter que l’encre sèche…
J’ai passé un bon moment à vous lire.