Le Moine – Kamel usbek

 

J’ai eu tellement l’habitude de le voir, 
Naïf, assis sur ce qui lui reste de son pot.
Les mains sur ses genoux, en quête de repos,
Étant occupé, j’aimerai bien le croire.

Sa soutane retroussée sur sa blanche peau,
Il est là, bien à son aise le long des saisons.
Pas pour des orémus, ni pieuses oraisons,
Avec sa posture, l’air d’un vieux crapaud.

Le prête a beaucoup à faire en ces temps,
Et bien, les fidèles attendront un instant!
Ce qui fait, le rattache à notre chère terre.

Pudique à ma vue, il me tourne le dos;
Ce bibelot, qu’on me l’a offert en cadeau.

M’enseigne qu’on est semblable à nos compères.

Au petit coin, humilié nul ne fait le beau.

 

troubadour © copyright

 

 

 

Nombre de Vues:

21 vues
Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (4)

Ce compte regroupe tous les poèmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de Poète.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires