La mer bleue, nuages, le ciel noir,
Emplie des pages de chansons sages,
Où mes yeux suivent l’amer,
Un monticule, un phare, une flèche ou un menhir font l’affaire,
Une note un peu triste aussi est amère,
Et l’amertume blesse quand le sel exagère,
Exhausteur, il habille mes papilles,
Trop piquant ou tropical et mes pupilles vacillent,
L’eau salée de mes larmes glissent et ouvrent mes lèvres,
Tu adores que je t’aime, baiser mouillé, je t’emmène,
Rires et farandoles suivent l’étrave, nous n’en faisons pas K,
Dino, ensembles voulez-vous ?
Nous suivons notre route, nous gardons le cap,
Les yeux embués rivés sur l’amer, nous corrigeons la dérive,
Les vagues nous montent et nous descendent,
Dans les creux, nous perdons la rive,
En haut nous entamons un surf d’argent,
Notre destin bien en main, voici le port,
La terre à portée de main, nous nous sentons plus forts,
Notre nature n’est pas sur l’eau, mais sans vagues,
Nous amarrons et regagnons le bord,
Nous tanguons encore quelques bords,
Et puis, l’atterrissage nous stabilise,
Et je te mets l’anneau, ce soir, à l’église.
© Stéphane
Bravo Stéphane super et doux poème.
Un fort beau texte plein d’amour et de mer…