Le courage
Tient la main des malades
Souffrants, les maux
Sont embêtants
Et les mots observent,
Leur papier triste et inquiet.
La plume devient muette
Devant la douleur intruse,
Des amis précieux : leurs âmes
Sont prises par la silhouette hallucinée ;
Les fantômes des ténèbres veulent
Tuer à feu doux les êtres chers.
Mais ces fantômes par magie deviennent
Des fées qui guérissent les corps soufflants ;
L’émotion triste est soulagée,
L’inquiétude allume la flamme de l’espoir,
Les malades sourient à la joie qui arrive
Sur les pointes des pieds ; elle chuchote : Positivez.
Le courage
Tient la main des malades
Qui sont guéris de la maladie
Atroce, la muse met une musique
Entrainante et on danse
La réussite de la vie sur la mort imaginaire.
Les oiseaux qui sont perchés
Sur l’arbre du destin, sautent
De joie et ils viennent
Joindre le dancing de la vie,
Un pas en avant, un pas en arrière
Allez, on danse la belle mélodie.
© Fattoum Abidi
13.6.2017.