Au large… – Aldrick Le Mat

 

Sur l’eau calme du Rhin, naît la lied un matin

Larme de joie née à la source du Tamins

Un peu fantaisiste, d’une once acidulée

Qu’un parapluie retient d’une joue craquelée.

Un rayon doré descend sur le front cristal

La frange blonde éclipsent les rondes Lunes.

Les amandes éclatées, iris en pétales

Qu’un beau jour transparaît et perce les lacunes.

Chez elle, la mer des sens, bouge et soulève et

Parfume des plages au geste d’un éventail.

Le salon n’est que songe au soufflant soupirail.

Un rivage d’encens et d’éléphants rêvés. 

Je me souviens de ce ciel, du divan de soie

Blottis contre mon froid, dans ce poil chaleureux.

Ce plaid onirique, tissu jaspé de pois

Et de coton de blanc miel, à souhait, soyeux.

Mémére, que j’aime chacun de tes raisins,

Même si parfois mes dents, souffrent des pépins.

© Aldrick LM. Poème dédié à ma grand-mère.

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6 Commentaires
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Invité
28 janvier 2018 14 h 25 min

Ma grand mère d’origine Alsacienne, a côtoyé l’Allemagne. La lied est un petit poème allemand chanté.

Invité
28 janvier 2018 10 h 40 min

Beau et touchant poème dédié à un être cher bravo Aldrick, excellente journée
Mes amitiés
Fattoum

Christian Satgé
Membre
28 janvier 2018 7 h 46 min

Ce texte – et ceux que j’ai pu lire de vous jusqu’ici – prouve que Corneille avait raison : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. » Bon vent à votre plume.