Une nuit je me promenai
Dans un sous-bois.
Il faisait nuit
et le ciel était couleur d’encre.
J’avais besoin d’air,
et étais insomniaque.
le temps était humide et chaud,
l’été venait de finir.
J’aimais humer l’odeur de la nature
regarder la cime des arbres
se détacher du ciel et respirer
l’air vivifiant de la brise d’automne
Sur un sentier, je m’engageais
pour retourner vers ma demeure
et vis soudain à l’orée du sous-bois
apparaître une étrange lueur.
Une lueur blanchâtre et blafarde
qui éclaira le chemin.
Une apparition subite,
semblant surgir du néant.
Une nuit, lorsque je me promenais
dans un sous-bois, près de chez moi,
je vis surgir comme émanant du néant
une apparition dans une aura de lumière.
Etais-je en train de rêver ?
Quelle était cette forme étrange
dont je ne pus détourner mon regard
et m’attirait ainsi.
Une femme me sembla t-il,
qui auréolée de lumière
semblait vouloir porter un message
silencieux et apaisant.
De son beau regard bleuté
elle me fixa un court instant
semblant lancer un appel
issu d’un autre monde.
Un monde, ou la mort et la vie
se côtoient parfois
un monde issu
du peuple des ombres.
Soudain, les nuages sombres s’écartèrent
pour laisser apparaître un moment
la pleine lune.
L’apparition de cet être étrange s’estompa.
Une nuit, en me promenant
dans un sous-bois,
j’ai vu un être surgi en pleine lumière,
Issu du peuple des ombres.
Titre et illustration : Nathalie la Muse
Texte: Eric de la Brume
Le 27 janvier 2018
Bel écrit bravo Eric
Amicalement
Fattoum.
On m’ souvent recommandé d’employer le passé simple plutôt que l’imparfait, j’ai mélangé les deux ici, c’est sans doute une erreur. Pour aura vous avez raison. Il est sévère le professeur mais je ne suis pas contre, lol. en ce qui concerne la notion d’élève, dans un sens , je ne suis pas contre. Etre élève, pour moi dans un sens, c’est vouloir apprendre. e côté péjoratif d mot, il est vrai que j’ai un âge où on commence à rajeunir et ça n’a pas toujours les effets souhaités
Personne ici, je le crains, ne prétend égaler ou même se mesurer à Claudel, à Apollinaire, à Desnos ou à Éluard, et encore moins à Saint-John Perse. Saines lectures s’il en est.
Mais, cher censeur, ce n’est pas parce qu’il y eut un Raphaël qu’il ne faut plus peindre et ce n’est pas parce qu’il y a eut un La Fontaine ou un Verlaine qu’il faut mépriser leurs continuateurs, soient-ils humbles et modestes. Sinon il aurait fallu arrêter la poésie à Homère – et ne jamais entendre parler auteurs si prisés – et cesser d’écrire du théâtre après Molière, Racine ou Corneille. Dieu merci il n’en est rien…
L’art de la critique réside aussi dans la façon de l’exprimer… et de laisser le temps au temps et sa place à chacun.