Les cloches appellent les fidèles
Hommes, femmes et enfants accourent
Je suis là, près d’une poubelle
En train de fustiger le jour
Il n’y a pas de place pour moi à l’église
Je n’ai pas un sou pour la dîme
Je saoule ma peine dans la brise
Les secondes n’ont rien de sublime
La rue est un autre monde
Les cloches appellent les fidèles
Je sonde ma foi, faut-il que je crois
Mon cœur est un amas de fiel
Un cadavre aux abois
Qui ne remue plus depuis des années
J’ai peur d’oser, la vie m’a renversé
Elle me foule sous ses pieds
Sans pitié
La rue est un autre monde
Les cloches appellent les fidèles
Je renonce à ce père dans les cieux
Même quand mes os l’interpellent
Il ne me voit pas car il est trop vieux
Les prières ont desséchés mes lèvres
Sous la faim, je crève
L’espoir ne donne pas de pain
Le ciel n’est pas pour les orphelins
La rue est un autre monde
Si Dieu était là, la faim, le froid, le crime n’existeraient pas . Dieu est invention des élites, pour contenir la plèbe … dont nous faisons partie …
oui bien sur il y a des chrétiens qui ne vivent leur foi que dans l’enceinte des églises, mais il y en a beaucoup qui sont présents dans la rue, dans les hôpitaux et les prisons… des croyants et des non croyants, tous sont amis du Christ. et je souhaite de tout mon cœur de chrétienne que certains voient en vous le visage du Christ qui les attend. Texte merveilleusement émouvant ! merci
texte puissant, de mots graves
qui peut-être dérangent, et m’écorchent vive
le corps, dans sa poubelle vide, dans “son cadavre aux abois _fustigeant” … l’âme
se nourrir . . .. . oui mais de quel essentiel quand on a oublié la félicité du pain ?
merci pour ce partage, wolf
que j’ai entendu me saisir jusqu’aux tripes
Les rues et églises appartiennent à tous et il me semble bien que notre Dieu accepte en ces lieux sacrés bien des fidèles dépourvus de pièces mais emplis d’amour et vos si jolis mots sont d’ores et déjà entendu