Total silence que ce voile consterné
De l’oraison funeste en râle passionnée
Elle trouve sur nous le sûr et profond
Et creuse le sillon en belle passion.
Tout n’est ici que deuils vautours et décombres
Au fond des coeurs se creusent nos puits sombres
La mort que l’on tisse du creux de sa main
D’aucune raison autant que soudain.
L’air pur nous abandonne l’esprit tombe incertain
Loin de nos vies passées en tendres existences
D’une autre aussi dure en triste substance
en chacun de nous danse le crépuscule humain
La mort porte en nous si belle créature
Au cheminement de l’humaine aventure
Du lit couché des victimes qui luit
Aux sépulcres alignés le long d’une vie.
De chair d’os et tendre pierre
penche sur nous le regard austère
De vie durant revienne en demeure
Si fort instant , l’âme se meurt,
En doux moments, toi corps….. fonds et pleure .
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©François Costaseca – 06/10/2018
Belle écriture malgré ce côté macabre déployé avec style.
Merci pour ce partage François.
Cordialement,
Bruno