LA LUMIÈRE – Véronique Monsigny
Etincelle divine née au cœur de Décembre
Fragile et invisible sous le fétu de paille
Tu choisis pour renaitre le couvert de la cendre
Et le monde t’ignore, noyé dans ses ripailles
Et déjà en Janvier, même si le monde te nie
Tu allonges nos jours de minutes en secondes
Nous refusons encore de voir l’Epiphanie
Mais tu œuvres en secret pour que vive le monde
Février nous allume les feux de Chandeleur
Tu te présentes au temple voulant notre bonheur
Mais leurs feux sautent les crêpes et n’ont pas de chaleur
C’est au sein de la terre que tu attends ton heure
En Mars n’en pouvant plus de toute cette tristesse
Tu investis le monde explose ses rameaux
A Pâques la nature explose d’allégresse
Les cloches carillonnent pour un monde nouveau
Ta Lumière a gagné contre l’obscurité
Dont nous voilons ta face nous en croyant indigne
Pas cruel tu t’offres du printemps à l’été
Tu fais murir le blé et les fruits de la vigne
A l’Automne le monde fatigué et repu
Aspirant au repos, tu baisses ta Lumière
Tu t’éclipses lentement comme tu es advenu
Attendant pour renaitre de l’an l’heure dernière
Grand merci Véronique du partage de ce cadeau en cette fin d’année à te lire j’en eu des frissons “de l’ombre à la lumière” magnifique poésie écrite avec talent..
Mes amitiés
Yvon
Merci, Véro, d’éclairer nos lanternes avec cette lumière dont toi seule a le secret. La succession des saisons est habilement menée. Merci encore pour ce généreux partage !
Amitiés.
Brahim